Reprenant le principe de la géothermie et du captage des calories dans le sol, la pompe à chaleur géosolaire tend à se développer ces dernières années. La première distinction entre les deux solutions vient du positionnement des capteurs, horizontaux dans le dernier cas.
Publié le 16 mars 2015 par La Rédaction
Le captage de l’énergie solaire au niveau du sol
Pompe à chaleur rime encore bien souvent avec forage et captage des calories en profondeur. Cette technique de PAC propre aux solutions en géothermie, si elle est efficace, trouve aujourd’hui d’autres réponses avec le géosolaire. Imposant toujours un captage au sol, celui-ci utilise en effet les calories de sa surface, amenées notamment par le rayonnement solaire, pour produire de la chaleur et venir ainsi chauffer le bâtiment.
La principale différence entre les deux systèmes se trouve dans le positionnement des capteurs. Verticaux dans les solutions traditionnelles, ils sont horizontaux en géosolaire, avec, à l’intérieur, la circulation d’un mélange d’antigel et d’eau glycolée. L’installation va alors récupérer l’énergie présente sur la couche superficielle du sol, issue du rayonnement solaire, mais aussi des phénomènes de vent et de pluie.
Le captage des énergies, lié à la nature du sol
Cet équipement, généralement positionné à une profondeur comprise entre 70 cm et 1 m, c’est-à-dire juste au niveau de la surface hors gel, voit aussi ses performances varier en fonction de la nature du sol. Ainsi, si celui-ci est riche en minéraux, il offrira une meilleure conductivité des calories.
Plus globalement, la PAC géosolaire est réputée pour fournir une puissance moyenne de 15 Watts/mètre de tube enterré. Si celle-ci peut être plus importante, certains éléments peuvent venir perturber sa performance. C’est le cas en présence de végétations à grosses racines à proximité ou en présence de pierres.
À noter que cette technique est adaptée aux terrains en pente, avec une bonne circulation de l’eau glycolée.