Les solutions de production de froid dans les immeubles sont multiples. La recherche d’économie en la matière est toutefois la règle, afin d’accéder à des constructions de moins en moins énergivores, tout en développant le confort intérieur. C’est le cas avec la méthode du free chilling.
Publié le 17 août 2016 par La Rédaction
Le free chilling, utilisateur d’énergies disponibles
Créer du froid dans un bâti ne passe pas de façon incontournable par l’installation de systèmes de climatisation. Une autre technique consiste à utiliser les énergies de la construction pour la refroidir. Ainsi, le free chilling commence à apparaître de plus en plus souvent dans les projets de réalisation. Il se traduit par des méthodes différentes suivant les besoins et le type de bâtiment.
La première solution prévoit un refroidissement intensif par l’air grâce à un système de ventilation. Celui-ci s’exécute de jour comme de nuit, à hauteur de 8 à 10 renouvellements d’air/heure dans les espaces inoccupés et 4 dans les lieux occupés. La circulation d’air se fait naturellement avec des points d’entrée et de sortie différents. Les premiers sont généralement situés au niveau des châssis de menuiseries, tandis que la sortie de l’air est prévue via une cheminée en toiture.
Plusieurs techniques pour le free chilling
Autre technique employée pour rafraîchir les constructions, le système du « slab cooling ». Cette fois, c’est l’eau qui est utilisée. Celle-ci circule dans les planchers, de la même façon que pour chauffer la construction. Elle est refroidie soit de façon naturelle, soit par l’emploi d’une pompe à chaleur réversible. Enfin, la dernière solution utilise une VMC avec un échange de chaleur surdimensionné. Le renouvellement d’air est alors plus important qu’avec une installation de VMC traditionnelle. Associée à un puits canadien, cette technique permet également de chauffer l’atmosphère en hiver, contribuant à réaliser des économies énergétiques en toute saison.
Pour être parfaitement efficace, le free chilling impose, en même temps, de disposer d’un bâti équipé de méthodes naturelles de protection afin d’augmenter ses performances, par exemple avec la mise en place de brise-soleil. Il doit aussi présenter une faible inertie thermique.