Le cuivre n’en finit pas de démontrer ses atouts. Cela en fait un outil de premier choix dans la construction qui va bien au-delà des simples éléments de plomberie. Reste une question à se poser, celle du vol, dans une période où ce matériau fait souvent parler de lui en ce domaine.
Publié le 3 avril 2012 par La Rédaction
Le cuivre et le BTP, une histoire ancienne
Certains matériaux reviennent doucement, oubliés durant plusieurs décennies. C’est le cas du cuivre. Longtemps attribué à l’usage des couvreurs, celui-ci s’est plus fait un nom, ces dernières années, pour ses montants de revente que pour son utilisation dans le bâtiment, à l’exception des tuyauteries.
Le cuivre revient pourtant en force. Ainsi, les architectes sont de plus en plus nombreux à redécouvrir ses propriétés pour des utilisations variées. Première d’entre elles, mais également la plus ancienne : la toiture. Celle-ci n’est plus réservée aux seules bâtisses de haut standing ou pour les monuments historiques. Aujourd’hui, bon nombre de biens immobiliers, y compris pour les particuliers, l’utilisent, notamment en raison de sa légèreté. En effet, une toiture cuivre pèse, en moyenne, le quart d’une toiture en tuiles.
D’autres utilisations se sont également développées. C’est le cas des bardages. Ceux-ci entrent doucement dans le paysage urbain en donnant de nouveaux aspects aux façades. Un autre emploi commence également à se faire jour : sa mise en place dans les hôpitaux. C’est le cas, notamment, au Centre hospitalier de Rambouillet où les services de pédiatrie et réanimation ont vu les poignées de portes, interrupteurs, prises, robinetterie, ou encore les tablettes de lit et plaques de propreté être remplacés par des équipements en cuivre. La raison en est son fort pouvoir antibactérien.
Des atouts indéniables pour le cuivre
Le cuivre dispose ainsi de nombreuses qualités que l’on retrouve notamment dans l’élimination de plus de 90 % des bactéries en contact avec cette surface. Ce n’est pas non plus le seul avantage du cuivre. Celui-ci est en effet également connu pour la résistance tout en ne nécessitant aucun entretien. Les toitures réalisées ainsi conservent leurs atouts durant des dizaines d’années, sans la moindre intervention.
Ce matériau rouge est également connu pour sa malléabilité, permettant de le plier ou le former comme on le souhaite pour s’adapter à tous les lieux de pose ou pour jouer sur sa valeur esthétique. Celle-ci est d’ailleurs un élément qui séduit de plus en plus. C’est d’autant plus le cas depuis la mise au point d’un procédé qui permet son vieillissement anticipé afin de le patiner et d’obtenir les teintes souhaitées, sans pour autant remettre en question sa solidité. Enfin, le cuivre est également recyclable à 100 %, en faisant un atout certain en matière environnementale.
Reste son principal défaut : son coût. Il est aujourd’hui très recherché pour sa revente, entraînant également de nombreux vols, y compris dans les habitats. Récemment, une maison non occupée de Lens en a fait les frais en se voyant substituer toute sa tuyauterie. L’histoire trop récente des bardages cuivre ne dit pas s’il pourrait également en être de même…