En Belgique, plus précisément à Louvain, l’architecte Ivo Vanhamme a choisi d’utiliser une nouvelle technologie pour la façade d’un bâtiment rénové, le béton graphique. Cette technique révolutionnaire devrait changer tous les codes d’utilisation du béton dans les décennies à venir.
Publié le 21 avril 2011 par La Rédaction
Le béton graphique au service d’une nouvelle construction
Responsable de la rénovation du site de l’ancienne piscine de Louvain en Belgique, l’architecte Ivo Vanhamme a choisi un mode de finition très original pour la façade de ses bâtiments, le béton graphique. Grâce à cette innovation mise au point par le Finlandais Samuli Naamanka, l’architecte a pu créer une façade à l’aspect massif du béton, mais avec une pointe d’animation.
Ce bâtiment livré dans le courant de l’année dernière, et qui contient des logements et des commerces, alterne ainsi les bandes de façades imposantes en béton graphique et des terrasses en saillies.
Brevetée en 1998, cette nouvelle technologie est très appréciée dans les pays du nord de l’Europe, depuis une dizaine d’années environ.
La technique du béton graphique
Le procédé de béton graphique de Samuli Naamanka est très simple. Il s’agit de reproduire un dessin conçu par l’architecte sur les panneaux de béton préfabriqués qui servent à bâtir la façade du bâtiment.
Pour cela, l’entreprise dépose une membrane dans des moules préfabriqués, imprégnée d’un retardateur là où on veut insérer le motif. Après coulage et démoulage du béton, on enlève cette membrane, et le nouveau béton graphique est nettoyé à très haute pression afin de laisser apparaître le motif creusé par le produit sur une épaisseur d’environ un millimètre.
Grâce à cette technologie révolutionnaire, le béton est remis au goût du jour, car il peut désormais se décliner à l’infini.