La rénovation des sols dans les maisons anciennes implique la mise en place de supports adaptés aux surfaces jusque-là existantes. La chaux fait partie des nouvelles techniques employées. Elle est parfaitement adaptée aux conditions de rénovation avec certains avantages par rapport au ciment.
Publié le 22 août 2012 par La Rédaction
Le choix du béton de chaux
Le matériau n’est pas nouveau mais commence à revenir dans les constructions. Ainsi, la chaux s’impose peu à peu et dans des domaines où elle n’était pas forcément attendue. C’est le cas avec le béton de chaux. Celui-ci a aujourd’hui trouvé son utilité dans la réalisation de dalles béton. Une seconde vie, pour ce matériau pourtant reconnu d’une solidité moindre que le ciment.
Sa mise en place est principalement réservée aux maisons anciennes en pierre, dans le cadre d’opérations de réfection des sols. En effet, le béton de chaux a pour qualité de gérer l’humidité du sol. À l’inverse, le ciment y est totalement imperméable, entraînant le report de l’eau présente dans le sol vers les murs. Les conséquences en sont la dégradation du logement avec l’apparition d’une humidité résiduelle dans tout l’habitat.
La pose de ce béton de chaux peut être réalisée directement sur la terre battue, souvent déjà présente.
Les limites du béton de chaux
S’il est utile pour la conservation des vieilles bâtisses, tout en permettant d’obtenir un sol stable, le béton de chaux est dans le même temps reconnu pour sa faible portabilité. Ainsi, le sol réalisé en chaux ne supporte pas de charges supérieures à 50 kg/cm². Si cela convient à un usage domestique, le béton de chaux ne peut donc être employé dans des locaux professionnels.
De la même façon, ce béton ne peut être utilisé pour support de mur. Aussi, destiné au sol, il permet la mise en place d’un carrelage ou autre revêtement, sans soutenir de cloison.