Penser environnement et matériaux verts est devenu le leitmotiv de nombreuses réalisations architecturales, à la demande des clients et maîtres d’ouvrage. Une tendance également poussée par l’évolution des réglementations en ce début de décennie. Quid de ces nouvelles constructions qui oscillent entre performance et style contemporain ?
Publié le 8 juillet 2020 par La Rédaction
L’impact écologique marque de son empreinte les nouvelles constructions et le phénomène n’est pas prêt de s’arrêter. La tendance se généralise et les demandes vont systématiquement dans ce sens. Reste que derrière cette idée, un fait est clair : le secteur demeure encore aujourd’hui un mauvais élève avec une empreinte carbone toujours très élevée. Comment alors inverser la tendance ? La question porte à réflexion depuis plusieurs années avec de premiers indicateurs et des avancées importantes en la matière.
Les professionnels, à commencer par les architectes, sont nombreux à s’engager dans cette voie avec des convictions réelles et la volonté de réduire l’impact des immeubles sur la nature. Pour cela, l’accent est mis sur les nouveaux matériaux, mais aussi sur la conception. Celle-ci a évolué ces derniers temps pour mieux prendre en considération les éléments alentours.
Une réflexion architecturale basée sur l’écologie
La recherche de l’efficacité du bâti dicte chaque projet. Ainsi, la disposition de l’immeuble comme la répartition des ouvertures fait l’objet d’une étude dès la phase de préparation. Les conditions existantes sont prises en compte, que ce soit l’ensoleillement, l’orientation, la présence de zones boisées ou même l’exposition au vent. Tout doit contribuer à offrir un lieu agréable à vivre et en harmonie avec la nature.
La forme des bâtis est aussi repensée. Là où l’étalement tendait à se généraliser, il est de plus en plus envisagé des architectures compactes. C’est alors l’intérieur de l’habitat qui est revu avec des aménagements modulables pour s’adapter à l’évolution du cercle familial. Ainsi, l’impact sur la nature est réduit, sans pour autant impacter sur le bien-vivre qui demeure une notion majeure.
Des matériaux anciens naturels à l’honneur
Côté matériaux, si ces derniers ont beaucoup évolué, les produits anciens sont aussi choisis pour leurs performances. En cela, la paille en est l’un des meilleurs exemples. Son utilisation en tant qu’isolant est de plus en plus fréquente, notamment avec la réalisation de panneaux en usine, simplifiant par la suite les opérations de pose.
Cette matière est reconnue efficace dans la limitation des pertes calorifiques, venant parfaitement réguler l’espace intérieur. Intégrée à un coffre bois, elle se recouvre de terre ou de chaux. La finition choisie est généralement un bardage pour donner un aspect moderne à l’ensemble. Une autre solution est le pisé. Il est notamment employé sur les bâtis anciens en rénovation. Conçue à base d’argile, de terre végétale et d’eau, cette solution ne manque pas d’atouts, à la fois facile à fabriquer, économique et écologique.