La loi Handicap et ses récentes évolutions ont changé le modèle des constructions neuves. Désormais, les logements comme les parties communes doivent respecter certains principes d’accessibilité et d’adaptabilité. Une avancée qui a conduit à des modifications dans la façon de construire essentielles.
Publié le 4 janvier 2021 par La Rédaction
Des bâtiments facilement accessibles
Certaines batailles sont utiles. Celle pour l’accessibilité des handicapés en fait partie. Avec la loi de 2005, c’est ainsi la conception même des logements qui a évolué. Elle rassemble toutes les sources du handicap pour simplifier les accès aux nouvelles constructions.
Cela concerne notamment les bâtiments collectifs. Désormais, ceux-ci doivent respecter des marquages précis, notamment au niveau des contremarches des escaliers communs. La signalétique est aussi travaillée avec une obligation de contraste pour permettre aux malvoyants de mieux s’orienter.
Un aménagement spécifique dans les logements
L’accessibilité concerne de la même façon les personnes à mobilité réduite. Les seuils, par exemple, doivent respecter une hauteur maximale pour permettre leur franchissement sans représenter un obstacle. Les logements, quant à eux, doivent pouvoir être adaptables afin de simplifier leur aménagement lorsque l’occupant souffre d’un handicap.
Les chambres doivent notamment permettre la manœuvre d’un fauteuil. De même pour les WC. Les salles de bains, elles, doivent rapidement pouvoir être aménageables en remplaçant les éléments. Ces évolutions, si elles ont un coût, restent une amélioration majeure qui a changé en quelques années les possibilités de logement des personnes handicapées.