Apparue dans les années 1980, la VMC s’est depuis imposée dans les constructions. Avec l’augmentation des performances isolantes, elle en est même devenue un élément essentiel pour assurer le renouvellement de l’air intérieur et donc une bonne qualité de vie.
Publié le 24 août 2016 par La Rédaction
Une VMC pour les constructions passives
La bonne isolation des constructions a conduit à la mise en place d’équipements de renouvellement de l’air intérieur. Ainsi, la ventilation mécanique contrôlée est aujourd’hui indispensable dans les habitats pour offrir un plus grand confort de vie. Dans les maisons passives, elle en est même devenue l’un des éléments de base.
Toutes les VMC ne peuvent toutefois pas être employées dans ces réalisations. En effet, celles-ci imposent la mise en place de VMC double flux pour conserver leurs atouts. La ventilation est alors utilisée en équipement de chauffe. Son fonctionnement est permanent, tout en permettant, par l’échange d’air, de maintenir la température intérieure.
Le fonctionnement de la VMC double flux
La VMC double flux est dotée d’un double circuit de circulation de l’air et de deux moteurs. L’un vient insuffler l’air neuf dans les pièces, tandis que l’autre récupère l’air vicié. L’équipement se complète d’un échangeur thermique. Celui-ci utilise la chaleur de l’air extrait pour chauffer celui à diffuser. De ce fait, l’air neuf atteint la même température que les pièces dans lesquelles il est insufflé.
Dans les maisons passives, cet échange d’air a pour effet de maintenir une température constante dans l’habitat, sans dépense supplémentaire de chauffage. La VMC double flux participe donc pleinement à la performance de la construction, tout en réduisant la facture énergétique. Elle est notamment adaptée à une installation dans des constructions neuves, permettant un cheminement aisé des gaines.