Les systèmes de ventilation proposés pour équiper les biens immobiliers sont aujourd’hui très nombreux. Parmi les dernières solutions proposées, figure la ventilation par déplacement. Celle-ci est notamment de plus en plus présente dans les locaux professionnels, apportant un renouvellement d’air comptant parmi les systèmes les plus performants.
Publié le 8 mars 2012 par La Rédaction
La ventilation par déplacement, outil de renouvellement d’air
Le renouvellement d’air dans chaque local est devenu une nécessité que toute nouvelle construction doit d’ailleurs prévoir dès les plans. Il existe aujourd’hui plusieurs solutions d’aération (pour en savoir plus sur les besoins d’aération des locaux, consultez notre publication sur le chauffage et la climatisation), dont un nouveau système plus particulièrement utilisé dans les bâtiments professionnels : la ventilation par déplacement. Celle-ci est apparue dans les années 1970 et fut rapidement adoptée par les nouvelles élévations de bâtiments professionnels.
Le principe de ce système est de provoquer un mouvement d’air vertical couvrant la totalité de la pièce dans laquelle il est installé afin de l’évacuer vers le haut par le biais d’évacuations présentes en plafond. Pour cela, l’air soufflé à très faible vitesse est légèrement plus frais que l’air ambiant, généralement de l’ordre de 20°C. Ce type d’installation est notamment présent dans des pièces avec un important volume, tels les auditoriums, les salles de spectacles, mais aussi les usines. Il est vrai que ses atouts sont multiples.
Une meilleure qualité de l’air
Ainsi, la ventilation par déplacement contribue à une excellente qualité de l’air, y compris en présence de nombreux contaminants. Le premier d’entre eux est d’ailleurs l’homme, source de concentration de CO2.
Son principal atout est de permettre un renouvellement de l’air plus important, d’où son intérêt dans l’industrie maniant des produits polluants. L’efficacité d’extraction est ainsi estimée de deux à trois fois supérieure aux systèmes de ventilation traditionnels.
Cette meilleure qualité d’air s’accompagne également d’une demande en électricité équivalente à un système classique. Seul bémol, cette solution est, pour le moment, réservée aux grands ensembles en raison de la nécessité d’introduire d’importantes quantités d’air pour un renouvellement optimal.