La ventilation naturelle est fréquemment utilisée dans les bâtiments bioclimatiques pour assurer le renouvellement d’air et réguler la température intérieure. Cette solution peut s’accompagner de la mise en place de systèmes automatisés pour en simplifier le fonctionnement.
Publié le 10 octobre 2016 par La Rédaction
Un intérieur régulé, sans climatisation
La régulation des constructions tend de plus en plus à se passer des équipements de climatisation. Ce choix a le double avantage des économies énergétiques, tout en permettant d’atteindre un bon confort intérieur. Cette idée de l’habitat bioclimatique base alors son fonctionnement sur la ventilation naturelle. Celle-ci trouve un point d’entrée et un point de sortie à l’intérieur de la construction, créant un mouvement d’air.
Cette solution est notamment employée lors de la période estivale pour un rafraîchissement nocturne. La ventilation est alors assurée par des entrées d’air spécifiques ou par les ouvertures, plus que par les installations VMC. Ces dernières sont en effet consommatrices d’énergie et proposent un débit souvent insuffisant pour garantir de bonnes performances et une baisse de la température des pièces.
Motoriser les ouvertures pour plus de confort
Les solutions retenues pour la ventilation naturelle sont donc le plus souvent les ouvertures, mais aussi les éléments de désenfumage. Chacun peut bénéficier d’un fonctionnement automatisé, permettant de déclencher à distance l’ouverture et la fermeture. Cette solution s’utilise quel que soit le type d’ouvrant, à la française, à soufflet ou oscillo-battant, entre autres. Elle est généralement mise en route lorsque l’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur est de 2°C.
La programmation peut prévoir de conserver la ventilation tant que les écarts se maintiennent, avant une fermeture des ouvrants lorsque la tendance s’inverse. Cet ensemble peut aussi être associé à une station météo, afin de garantir une fermeture automatisée, par exemple en cas de pluie ou de vent.