Les toits végétaux ont fait l’objet d’une expérimentation poussée, afin de définir précisément les conditions nécessaires à leur optimisation. Cette étude a notamment mis en évidence l’importance du choix des végétaux sélectionnés et des éléments de plantation.
Publié le 6 janvier 2017 par La Rédaction
Mieux aménager les toitures végétales
Les toits végétaux sont entourés de nombreux concepts concernant leurs atouts et leurs performances. Une récente expérimentation s’est appliquée à mieux connaître ces points afin de définir clairement leurs qualités. Elle a été lancée dans le cadre de la mission économie de la biodiversité, pilotée notamment par CDC Biodiversité, Icade et l’Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (IEES).
L’étude a débuté en juillet 2014 avec un objectif : vérifier les bienfaits de ces toits verts. Cette analyse doit permettre de mieux en connaître le fonctionnement et d’améliorer les réalisations.
Une performance liée à la profondeur de plantation et au choix des espèces
L’un des premiers points mis en avant pour toute toiture végétale est sa capacité à faire baisser la température de surface de 1 à 2 degrés. Ce phénomène est dû à la transpiration des plantes qui produisent alors de la vapeur d’eau. L’étude réalisée confirme cet état. En même temps, elle constate que cet effet de transpiration diminue avec l’épaisseur du sol en place. Ce dernier élément influe également sur la pollinisation. Son augmentation en hauteur amène une multiplication des espèces d’insectes pollinisateurs.
Enfin, le choix du sol comme des plants contribue au traitement des eaux de pluie. L’idée est de bénéficier d’une bonne absorption des polluants pour retenir les eaux excédantes et éviter la diffusion de nitrates. Ainsi, le toit végétal confirme les atouts déjà énoncés, tout en impliquant de suivre des consignes précises concernant leur mise en œuvre.