Solution ancienne, la toiture en chaume se montre toujours aussi performante, notamment en matière d’isolation thermique. Entièrement naturelle, elle nécessite une pose professionnelle et un entretien modéré afin de conserver l’ensemble de ses qualités.
Publié le 1 avril 2013 par La Rédaction
La toiture en chaume, une solution de couverture remise au goût du jour
Les matériaux de couverture sont loin d’être uniques et ce depuis de très nombreuses décennies. C’est le cas de la toiture en chaume, solution typique des régions de Bretagne, Normandie, mais aussi Camargue, entre autres.
Ce toit végétal se compose de paille de blé, de jonc, roseau ou encore de seigle. Cette plante est d’ailleurs la plus utilisée, appréciée pour sa souplesse. Redécouverte depuis peu, cette couverture est de plus en plus souvent présente sur les habitats neufs. Elle participe également à l’esthétique des constructions, en offrant une apparence à part, notamment due à son toit pentu, d’un angle minimal de 35°, pour une épaisseur pouvant atteindre 30 cm. Cette caractéristique la rend adaptable sur les toitures anciennes proposant ces conditions de pose.
Le toit en chaume dispose aussi de bonnes qualités d’isolation thermique et acoustique, permettant de conserver le confort de la maison été comme hiver.
Les caractéristiques de la toiture en chaume
Le chaume ainsi utilisé peut être mis en place sur toutes les charpentes. Il nécessite toutefois une certaine technique de pose pour garantir sa résistance aux différentes conditions climatiques, que ce soit la neige, la pluie…
Dans le même temps, son entretien est aussi réduit. Il comprend un nettoyage tous les trois ans seulement. Celui-ci implique un brossage de la surface pour éliminer le chaume abîmé, puis l’emploi d’un jet haute pression pour le nettoyer en profondeur, avant l’application d’un anti-mousse.
Enfin, cette toiture doit être vérifiée tous les 25 ans afin de pouvoir éventuellement être rechargée en épaisseur.