Le confort de l’habitat, surtout en été, passe par une ventilation renforcée de l’intérieur afin de faire baisser la température. Cette opération de sur-ventilation nocturne ou free-cooling fait partie des actions à mettre en place. Elle nécessite en même temps une certaine technique pour un résultat performant.
Publié le 19 juin 2015 par La Rédaction
Différentes solutions de sur-ventilation
Si ouvrir les fenêtres la nuit est un procédé bien connu pour faire baisser la température en été, cette action n’est souvent pas suffisante à offrir des résultats sur la durée. La sur-ventilation nécessite des moyens différents, même si le principe reste de ne pas recourir à l’utilisation d’une climatisation, tout en arrivant à réduire significativement la température intérieure. L’emploi de solutions de ventilation non automatisées en est donc la règle.
Deux méthodes sont le plus souvent mises en avant : la ventilation naturelle horizontale et celle verticale. Dans le premier cas, il s’agit de créer un courant d’air entre deux ouvertures, de préférence à l’opposée l’une de l’autre, pour provoquer un mouvement d’air important. Ce déplacement se fait sur un même niveau.
La ventilation verticale, elle, nécessite la présence d’un étage pour utiliser la convection naturelle qui fait monter l’air chaud. Ainsi, la création d’un courant d’air entre les deux niveaux permet de faire entrer l’air frais par le bas, tout en veillant à l’évacuation de l’air chaud par les ouvertures à l’étage. Le renouvellement de l’air se fait alors naturellement.
Ce choix d’aération a aussi pour effet d’assainir l’habitat en évacuant les polluants et l’humidité.
Autre solution naturelle : la cheminée thermique
Cette technique de sur-ventilation des intérieurs peut aussi être planifiée dès les travaux de construction. Pour cela, il peut être prévu la mise en place d’une cheminée thermique. L’air chaud est ainsi évacué naturellement par ce conduit, sans autre intervention. En hiver, il suffit alors de fermer celui-ci pour conserver la chaleur intérieure.
Les maisons bioclimatiques intègrent, elles, le plus souvent d’autres procédés qui associent les protections diurnes, notamment avec la pose de stores et casquettes en façade, par exemple, à l’intégration d’autres systèmes. Parmi eux, la création d’un puits canadien qui permet de maintenir une température égale en toute saison, venant rafraîchir en été et offrir une base de chauffe en hiver.