La recherche de performance se poursuit dans le bâtiment. L’objectif reste constant, celui de fabriquer des ensembles d’une durabilité toujours plus importante. Les études récentes s’intéressent notamment à la nanotechnologie appliquée à la construction.
Publié le 19 avril 2013 par La Rédaction
La résistance renforcée par les nanomatériaux
Le terme est de plus en plus présent dans différents domaines, dont celui du bâtiment. Ainsi, la nanotechnologie, ou l’art de l’infiniment petit, fait chaque jour un peu plus parler d’elle. L’une de ses principales applications concerne, entre autres, le béton. Cette manipulation de la structure a pour but de renforcer la résistance et la durabilité de ce matériau qui, s’il a su faire ses preuves dans le secteur de la construction, a aussi montré ses défauts, notamment avec l’apparition de fissures.
Suivant les premières utilisations, cette introduction, dans la fabrication, de nanoparticules permettrait de réduire de façon conséquente les dégradations sur les bâtiments.
Les différents types de nanomatériaux dans le béton
Tandis que la microsilice est devenue un élément courant dans la composition des bétons, c’est désormais la silice nano qui fait son apparition. Ces nanoparticules interviennent en venant obstruer les pores habituellement présents, à l’origine des fissures.
La prochaine étape fait état de l’intégration des nanotubes de carbone pour aboutir à la création d’un béton composite. Celui-ci devrait offrir une rigidité extrême, tout en affichant une élasticité supérieure à celle de l’acier.
Ces nouveaux éléments se retrouvent d’ores et déjà dans différents matériaux, notamment les vitrages et bétons autonettoyants, ou encore les peintures.
Les limites de la nanotechnologie
Cependant, l’utilisation de ces nouveaux éléments dans le BTP pourrait aussi connaître certaines limites. La première d’entre elles est d’abord financière, avec un coût de ces nanomatériaux élevé.
Le deuxième frein à leur développement est, lui, davantage environnemental. En effet, si leurs atouts en matière de construction ont désormais été prouvés, cela n’est en revanche pas le cas concernant leur impact au niveau de la déconstruction avec un recyclage qui risque d’être plus difficile du fait du mélange des matériaux à l’infiniment petit.
De la même façon, il se pose aussi la question de leurs conséquences sur la santé du fait de leur facilité d’ingestion ou d’assimilation par l’organisme, par simple contact.