Et si le futur de la construction était à chercher dans les réalisations bioclimatiques ? Ce type d’habitat se développe peu à peu avec des qualités marquées en matière d’économie et de respect de l’environnement. Tout est pris en compte dans ces réalisations, que ce soit l’architecture, l’orientation ou le choix des matériaux.
Publié le 3 décembre 2019 par La Rédaction
Les modes constructifs se multiplient, avec pour chacun une ambition définie, que ce soit en matière de coût, de performance ou de protection de l’environnement. La maison bioclimatique fait correspondre les deux dernières données en cherchant à obtenir une réalisation qui limite au maximum les dépenses énergétiques.
Dans son principe, cette construction écologique doit produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme, définition même de la maison passive. Elle doit aussi répondre à un autre critère : être en adéquation avec son environnement. Les matériaux utilisés doivent être écologiques et locaux pour réduire l’empreinte carbone du transport et valoriser les ressources alentour.
Une conception qui ne laisse rien au hasard
Afin d’atteindre ces objectifs, la conception de ces habitats prend en compte plusieurs éléments. Le travail architectural occupe notamment une place majeure intégrant les caractéristiques du terrain, l’orientation de la construction, les matériaux à privilégier. La disposition du bien est ainsi essentielle pour capter les rayons du soleil en hiver et contribuer à chauffer l’intérieur. Cela implique également la mise en place de structures protectrices l’été. Les persiennes comptent parmi les produits efficaces en permettant de moduler l’apport de lumière, tout en stoppant les rayons solaires, sources de chaleur.
Ces principes ont pour effet de créer une inertie naturelle à l’intérieur. Les besoins en chauffage sont alors réduits en hiver, tandis que l’habitat conserve sa fraîcheur en été, sans recours à un système de climatisation, consommateur d’énergie. Ainsi, la maison s’auto-gère pour limiter l’utilisation d’équipements complémentaires.
L’isolation, pièce maîtresse de la maison bioclimatique
Ce résultat implique toutefois une réalisation parfaite avec un enjeu : l’isolation du bien. Cette étape doit être zéro défaut pour obtenir les effets attendus. Toutes les surfaces de la construction doivent être protégées, du sol à la toiture. Généralement, les épaisseurs prévues sont supérieures à celles habituellement mises en œuvre. Surtout, il s’agit ici d’utiliser des produits naturels tels que la paille, le chanvre ou du textile sous forme de Métisse. De même, les ponts thermiques sont particulièrement scrutés pour être effacés, que ce soit à l’angle des murs ou au niveau des menuiseries extérieures.
Plus globalement, la maison bioclimatique fait davantage appel à des techniques constructives anciennes poussées à leur extrême qu’à des solutions novatrices. Elle marque à la fois le retour des circuits courts dans le choix des matériaux et la sélection de produits participant au développement durable. Deux conditions pour bénéficier de cette appellation.