Même si elle est pointée du doigt depuis plusieurs années, la laine minérale reste l’une des solutions d’isolation parmi les plus utilisées dans les constructions. Ses atouts sont d’abord son prix, encore inférieur à beaucoup d’autres matériaux, mais également ses performances qui restent intéressantes, même si d’autres solutions présentent aujourd’hui la même efficacité.
Publié le 1 décembre 2014 par La Rédaction
La performance de la laine minérale, en isolation thermique comme phonique
Son abandon progressif a longtemps été imaginé comme conditionné à l’arrivée sur le marché de nouvelles solutions. Tandis que les gammes d’isolants se sont développées ces dernières années avec des produits à la fois plus écologiques et tout aussi performants, la laine minérale continue à dominer le secteur avec deux matériaux principaux : la laine de verre et la laine de roche.
Leur premier atout est la diversité des présentations, leur permettant de s’adapter à tous les environnements. Ainsi, les deux produits sont disponibles tant en panneaux qu’en rouleaux ou flocons pour s’installer en isolation des murs comme des combles aménagées ou pas, avec les mêmes qualités. Celles-ci concernent d’ailleurs l’isolation thermique, mais également phonique, notamment pour la laine de verre.
Enfin, cette solution d’isolation est aussi ignifuge et ne craint pas les rongeurs, à l’inverse d’autres isolants naturels.
Des inconvénients à prendre en compte
Le premier aspect négatif connu des laines minérales reste leur bilan écologique, plutôt défavorable. Celui-ci s’accompagne d’un autre inconvénient : leur sensibilité à l’humidité. Pour y pallier, le matériau doit être associé, sur sa face intérieure, à un pare-vapeur en papier kraft ou aluminium.
Leur structure perd également en densité au fil des ans avec un phénomène de tassement. La première conséquence est une baisse des performances, nécessitant un remplacement après quelques décennies.
Enfin, la laine minérale peut aussi laisser envoler des particules dans l’air intérieur, venant le polluer. C’est le cas, par exemple, au niveau des spots encastrés, des luminaires ou des gaines électriques.