Tandis que les nouvelles orientations pour 2023 de la Programmation pluriannuelle de l’énergie se déclinent par petits points, la question des avancées environnementales subsiste avec une priorité : donner à la production de chaleur des valeurs vertueuses. La chaleur renouvelable comme les réseaux de chaleur s’inscrivent dans ces recherches et sont présents dans la proposition de plan Marshall élaborée par les principales filières du secteur.
Publié le 28 septembre 2023 par Estelle Guiton
Développer les énergies renouvelables
Toujours en discussion sans trouver réellement de cadre fixe et clair, les énergies renouvelables poursuivent leurs avancées et voient les projets se multiplier pour les intégrer dans les nouvelles constructions ou lors de travaux de rénovation. L’idée reste identique d’une solution à une autre, garantir l’emploi d’une énergie à la fois renouvelable et locale pour conforter son critère écologique.
Ces techniques sont en évolution depuis plusieurs années avec une progression marquée. Ainsi, en 2022, elles représentaient 23 % de la consommation totale de chaleur en France. Un chiffre qui devra atteindre 54 % en 2030. Cette évolution demande de mettre en place les moyens, au-delà de ce que le gouvernement a instauré et des aides proposées, notamment pour la rénovation énergétique.
La chaleur fatale à valoriser
Cet objectif doit aussi permettre d’atteindre une prochaine échéance, celle de 2050, intégrant la neutralité carbone. Pour cela, plusieurs éléments sont à valoriser selon les organismes professionnels. Le premier concerne la chaleur fatale, ou chaleur de récupération. Elle représente une source intéressante à condition de la capter. En effet, disponible sous forme liquide, gazeuse ou diffuse dans l’air, elle est considérée comme une déperdition de chaleur et d’énergie incontournable.
Désormais, les procédés se multiplient pour emprisonner cette ressource et la réutiliser pour entrer dans le cursus de production d’électricité, pour chauffer l’eau chaude ou préchauffer l’air dans des systèmes industriels fort consommateurs de chaleur. Les solutions mises en place ont souvent un emploi interne qui permet de réduire la facture énergétique, mais pas seulement. Les projets s’orientent de plus en plus vers un transfert de cette énergie pour d’autres usages, plus communautaires.
D’autres énergies renouvelables à mettre en avant
D’autres sources d’énergie demandent également à être mises en avant. C’est le cas du solaire thermique, de la méthanisation ou de la géothermie. Toutes emploient des énergies disponibles pour créer de nouvelles sources utilisables. La méthanisation en est le meilleur exemple, permettant la valorisation des déchets.
Ces sources ont aussi un autre intérêt, celui de développer le partage des ressources avec la mise en œuvre de réseaux de chaleur. Les projets se multiplient pour créer de nouvelles opportunités d’économies. Une tendance que les différents collectifs veulent voir s’accélérer dans les prochains mois.