Le phénomène est connu pour être trop souvent constaté. Les fissures situées en limite de bâtiments anciens, sur les extensions réalisées, sont en effet fréquentes et souvent dues à une mauvaise réalisation des travaux. La réparation est possible, à effectuer sans attendre pour éviter leur accentuation.
Publié le 14 octobre 2011 par La Rédaction
La fréquence des fissures sur béton entre une maison et son extension
Quelle que soit la dimension de l’extension d’une maison, il n’est pas rare de constater, après quelques années, l’apparition de fissures entre les deux constructions. Si celles-ci sont souvent légères, elles peuvent aussi s’avérer très importantes, s’agrandissant peu à peu avec les problèmes d’étanchéité qui s’en suivent.
Les origines de chaque fissure béton sont pourtant généralement les mêmes, celles de malfaçons ou non-conformités. En effet, la première cause est l’absence d’un joint de dilatation. Celui-ci est pourtant essentiel, jouant le rôle d’amortisseur des mouvements afin de rendre chaque structure indépendante. En effet, surtout dans le cas d’extensions réalisées sur des maisons anciennes, les mouvements des sols ne sont pas supportés de la même façon par les deux structures.
La deuxième origine la plus fréquemment constatée dans ce type de pathologie est la mauvaise réalisation des fondations, souvent trop peu importantes.
Un traitement des fissures efficace
Comme toute fissure sur une maison, l’apparition du phénomène doit être considérée dès le début avec la réalisation d’une expertise pour en connaître l’origine réelle et les éventuels dangers qui peuvent en résulter. Dans la plupart des cas, ceux-ci s’avèrent cependant modérés, autorisant des réparations simples.
Ces travaux consistent principalement en l’injection d’un joint silicone. Celui-ci, par son pouvoir d’élasticité, permet d’isoler chaque structure en leur permettant de travailler de façon isolée, sans provoquer de nouveaux dommages entre les deux constructions.
À noter que dans le cadre de travaux réalisés par un professionnel et une apparition du phénomène moins de 10 ans suivant la construction, il est possible d’engager la procédure en dommages-ouvrage, pour obtenir la prise en charge des travaux.