Le photovoltaïque s’installe sur de plus en plus d’équipements et matériaux. C’est le cas des verrières qui deviennent ainsi productrices d’électricité, tout en conservant leur principal atout : la luminosité qu’elles transmettent au sol.
Publié le 3 janvier 2014 par La Rédaction
La transparence, pièce maîtresse de la verrière
Allier l’énergie solaire à une verrière peut, de prime abord, représenter une contradiction. En effet, tandis que les panneaux photovoltaïques sont connus pour leur opacité, la verrière est, à l’inverse, une source importante de lumière qui permet d’éclairer naturellement l’espace situé en dessous, que ce soit une terrasse ou une pièce de l’habitat.
Cette couverture de toit propose toutefois de plus en plus régulièrement cette solution aux fonctions doubles. Pour parvenir à conserver à cet équipement une grande partie de sa transparence, chaque cellule photovoltaïque est placée entre deux vitrages. Ainsi, la lumière naturelle, à peine atténuée, peut continuer à passer au travers, tout en fournissant aux éléments photovoltaïques l’énergie utile à la production d’électricité.
Les contraintes de la verrière photovoltaïque
L’autre contrainte de la verrière photovoltaïque est de conserver, en premier lieu, son usage premier, c’est-à-dire d’être un matériau de couverture. À ce titre, elle doit veiller à sa solidité et à sa résistance face aux différents événements climatiques, tout en étant sécurisée.
Elle impose notamment la réalisation d’études de faisabilité pour chaque projet afin de mesurer les surfaces à couvrir, le nombre de cellules à mettre en place et le coût à prévoir. Cela comprend aussi le raccordement au réseau ERDF afin de pouvoir bénéficier du rachat de l’électricité produite.
Cette solution performante séduit toutefois de plus en plus de particuliers, regroupant deux fonctions en un seul équipement, à l’image de nombreux autres éléments présents dans les constructions…