La performance de toute construction commence aussi par sa bonne étanchéité à l’air. Une donnée qui n’est pas toujours facile à garantir. Pour y parvenir, certains points sont systématiquement à vérifier, connus pour leurs nombreux défauts pouvant les impacter.
Publié le 24 septembre 2014 par La Rédaction
L’étanchéité des bâtis, garantie d’économie et de confort
La RT 2012 a accentué la tendance : la recherche de la parfaite étanchéité à l’air de chaque bien immobilier est devenue un défi lors des travaux de construction, mais également de rénovation. Si les techniques sont aujourd’hui de plus en plus souvent maîtrisées pour obtenir une bonne isolation, certains points sont, dans le même temps, connus pour être sources de défauts. Pour y remédier, plusieurs éléments sont à vérifier lors des travaux avec deux enjeux : supprimer les flux d’air non maîtrisés et gérer les entrées d’air neuf issues des ventilations pour participer au confort intérieur.
Les premières origines de déperdition proviennent des liaisons, entre les murs et planchers bas, les menuiseries et appuis ou tableaux, par exemple. Un autre point peut aussi s’avérer sensible, celui au niveau des réseaux. Une vérification est alors à mener durant la phase travaux afin de repérer les défauts et les supprimer avant la fermeture des gaines techniques.
Des vérifications tout au long du chantier
Pour limiter ces entrées d’air, certaines préconisations sont à appliquer au cours de la construction. Cela concerne, la limitation des percements des parois, sources de faiblesse, et le colmatage de chacun une fois les réseaux passés, notamment les équipements électriques. Au niveau des liaisons, la mise en place de joints d’étanchéité est aussi un indispensable pour supprimer ces phénomènes.
Enfin, une détection des points de perméabilité à l’air, à l’intérieur de la construction, est souvent menée par la réalisation d’un test de pressurisation. Cette technique, appliquée systématiquement sur les bâtiments prétendant aux labels énergétiques, par exemple en BBC, permet alors non seulement de repérer chaque défaut, mais également de les corriger avant même la réception de l’ouvrage.