Installée de plus en plus fréquemment dans les constructions, la climatisation va, dans le même temps, à l’inverse des attentes environnementales en raison de sa consommation énergétique. Aujourd’hui, d’autres solutions, naturelles cette fois, existent pour profiter d’un plus grand confort intérieur, à combiner le cas échéant.
Publié le 21 octobre 2015 par La Rédaction
Rafraîchir naturellement le bâtiment
La tentation de la mise en place d’une climatisation dans les constructions pour en accroître le confort est de plus en plus fréquente. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes : près d’un quart des surfaces du tertiaire sont climatisées et plus de 4 % des logements. Ces données sont aujourd’hui en constante augmentation. Pourtant, d’autres techniques existent pour obtenir des espaces agréables à vivre sans consommation énergétique supplémentaire.
La première intervient au moment de la construction. Bien choisir l’emplacement et l’orientation en est la clé, tout comme la sélection de l’isolant ou encore la pose de stores ou brise-soleil. Ces éléments servent à maintenir une bonne température intérieure, en toutes saisons. Autre technique pour la maison bioclimatique, le free cooling. Le principe est d’utiliser la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur. La domotique vient compléter cette solution en permettant l’ouverture automatique des menuiseries.
L’air pour tempérer les intérieurs
Parmi les solutions utilisant l’air, le puits canadien reste l’un des plus employés. Il vient récupérer la chaleur ou la fraîcheur du sous-sol suivant la saison pour diffuser cet air dans les intérieurs et ainsi réguler les températures. Pour bénéficier d’une parfaite efficacité, l’immeuble doit, dans le même temps, être parfaitement isolé.
Dans le même esprit, il peut être utilisé un échangeur humide. Sans nécessiter la création d’un puits, cet équipement est traversé par l’air extérieur, qu’il rafraîchit. Offrant une consommation énergétique très faible pour une efficacité reconnue, il permet de répondre à tous les critères de la RT 2012.