Plus que jamais se posent aujourd’hui les questions de consommation énergétique et de prix de l’énergie. Les intérieurs gourmands d’éclairage ne bénéficient pas toujours d’ouvertures, voire d’une bonne exposition pour que la lumière naturelle s’installe. Solatube, une technologie née en 1986 en Australie, permet d’apporter la lumière solaire sans transmission de chaleur.
Publié le 12 juillet 2011 par La Rédaction
On connaissait les velux, les salles de bains aveugles, les sombres dressings, les salles de réunions ou réfectoires éclairés de néons et la dépendance aux installations électriques pour guider nos gestes. Diminuer la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre passe aussi par l’éclairage des bâtiments.
Cette technologie simple et peu coûteuse permet d’apporter de la lumière naturelle (pour en savoir plus, consultez notre fiche pour optimiser l’éclairage naturel) aux pièces sombres, voire borgnes. En toiture, un dôme lentilles capte la lumière naturelle à 360°. Relié à un conduit aux parois réfléchissantes, il transporte les rayons solaires, filtre les infrarouges. La lumière peut alors inonder les pièces à éclairer à l’aide d’un diffuseur. L’exposition solaire, redoutée pour les méfaits produits par les UV nocifs pour la peau, les tableaux, la déco, est gérée par un filtre anti UV.
Une installation possible sans autorisation
Une double paroi permet quant à elle de gérer les éventuelles déperditions thermiques. Le tube peut être coudé graduellement de 0 à 90 % et allongé à volonté jusqu’à 9 m. Contrairement à la pose de velux, qui certes apportent l’air, ce système ne nécessite pas d’autorisation particulière des services de l’urbanisme. À l’instar des ouvertures de toiture, la vigilance demeure pour ce qui concerne l’étanchéité (découvrez notre fiche pour savoir diagnostiquer l’étanchéité à l’air d’un bâtiment). Certifiée par le CSTB pour tous les types de couvertures, cette technique dispose depuis plus de 10 ans d’un distributeur en France.
De plus en plus implanté sur les maisons neuves, le concept s’impose progressivement en rénovation dans le tertiaire, les bâtiments publics, etc.
Johana Trossat