La charpente traditionnelle utilise systématiquement le bois. Avec lui, vient aussi la question de son traitement qui doit être réalisé en amont. Il peut également intervenir à d’autres moments de la vie de cette structure, notamment afin de repousser les attaques des éventuels insectes xylophages.
Publié le 5 juin 2013 par La Rédaction
Le traitement des charpentes, réalisé lors de la fabrication
La durabilité d’une charpente se calcule toujours en décennies. Pour assurer la résistance de cet élément de structure essentiel à toute construction, son traitement est alors impératif. Il est généralement réalisé sur les bois avant leur assemblage et effectué directement en usine. Celui-ci passe par différentes mesures de préventions qui peuvent aussi influées sur l’aspect final du bois, notamment afin de le protéger contre les éventuelles attaques des insectes xylophages.
Plusieurs traitements de charpente, mais aussi des bois de construction, sont employés, par exemple en autoclave, suivant le principe d’imprégnation. Cette solution est préconisée, entre autres, pour les bois exposés aux événements climatiques.
Procédé plus naturel, l’oléothermie compte parmi les nouveaux traitements des bois. Celle-ci correspond à une alternance de bain d’huile et d’un temps de séchage. Cette opération a pour effet de rendre le bois hydrophobe et donc moins sensible. Elle dispose d’un autre avantage, celui de s’adapter à toutes les natures de bois.
Les différents traitements curatifs des charpentes
Lorsque la charpente présente des attaques de xylophages, l’intervention curative est en revanche à réaliser sans attendre. Là encore, plusieurs procédés sont disponibles. Pour une intervention en profondeur, il est généralement opté pour un traitement par injection, sous basse pression.
Le bûchage, quant à lui, permet d’enlever le bois contaminé pour retrouver une partie saine. Cette opération est suivie d’un brossage pour nettoyer le bois et éliminer les poussières et vermoulures. Il est alors pratiqué un nouveau traitement de protection par micro-pulvérisation, réalisé en deux phases. La charpente retrouve de ce fait tous ses atouts, garantissant à nouveau sa solidité et durabilité.