La norme concernant la chaux de construction est désormais généralisée à toute l’Europe, permettant une simplification de ses critères et une adaptation à l’ensemble des pays européens. Cela a conduit à une mise à plat des différentes catégories pour une meilleure lisibilité.
Publié le 25 mars 2013 par La Rédaction
La chaux, composant des bétons et mortiers
Les normes sur les matériaux sont de plus en plus nombreuses à évoluer pour trouver une base commune à l’ensemble des pays d’Europe. Cela concerne aussi la norme NF EN 459 portant sur la classification des chaux de construction. Celle-ci a été revue en 2012 pour simplifier le choix des entreprises suivant l’usage prévu. Ainsi, les catégories ont été revues afin d’uniformiser chaque notation.
Aujourd’hui, cette chaux utilisée notamment pour la réalisation de mortier et de béton se répartit en deux grandes familles : la chaux aérienne et la chaux hydraulique. La première catégorie est employée en génie civil comme en construction, que ce soit sous forme granulaire pour la chaux vive ou en poudre ou pâte pour la version hydratée. Elle dispose de deux catégories principales : la chaux calcique (CL) contenant plus de 92 % de chaux aérienne, et la chaux dolomitique (DL) affichant un taux de plus de 90 %.
Trois familles de chaux hydraulique dans la nouvelle norme
La chaux à propriétés hydrauliques comprend, quant à elle, 3 sous-familles dans la nouvelle norme, réduisant ainsi le nombre de catégories. Parmi elles, on trouve la chaux hydraulique naturelle (NHL), contenant du calcaire et la chaux hydraulique (HL). Celle-ci rassemble les produits jusque-là regroupés sous la catégorie NHLZ et désormais abandonnée, c’est-à-dire les produits avec des matériaux ajoutés.
En échange, une autre catégorie a été créée : la chaux formulée. Celle-ci rassemble les nouveaux produits apparus au cours des années 1990, généralement constitués à la fois de chaux aérienne et hydraulique.
Cette norme est aujourd’hui en application, simplifiant le choix des produits.